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le blog de Walpur

18 février 2008

Mc Cartney

DVD Paul McCartney. The McCartney Years (Warner)

C’est Noël avant l’heure, un triple DVD de Paul, avec tous ses clips, je ne sais pas si vous vous rendez compte ! Vous n’êtes pas déjà parti l’acheter ? Il faut vraiment que je vante la marchandise ?

Ça commence par « Tug Of War » (1982), des combats de kermesses, des images de SF comme (plus tard) dans le clip de « Radio Gaga » de Queen. Mais c’est triste de voir Linda vivante…

Ensuite, il y a le magnifique « Say, Say, Say », featuring Michael Jackson. Mais depuis, on le sait, leurs rapports se sont détériorés.

« Silly Love Songs », c’est un McCartney juvénile (1976). Pour ma part, je n’avais jamais vu ce clip. Y figurent des images de la tournée Wings Over America ou Wings World Tour.

« Band On The Run » est encore plus ancien (1973). La chanson et le clip parlent des Beatles et non pas des Wings, comme on aurait pu s’y attendre. La galerie des personnages de la pochette de Sgt. Pepper sort du toit du Royal Albert Hall.

Quant à « Maybe I’m Amazed », c’est la chanson la plus ancienne du lot (1970). Mais de quand date cette vidéo ? Difficile à dire… De 1970 ? Cela m’étonnerait. Ce n’était pas la mode alors. C’est d’ailleurs plus un diaporama qu’un clip. On y voit Stella bébé.

Sur « Heart Of The Country », Paul et Linda font du cheval en Ecosse, au bord de la mer.

Le clip de « Mamounia » est décevant : une sorte de dessin animé mal fichu, qui se passe à New York.

Sur « With A Little Luck » (extrait de London Town, 1978), les Wings, en orchestre de bal, animent un parquet…

Le clip de « Goodnight  Tonight » (1979) pastiche les années 30. Les musiciens ont les cheveux plaqués en arrière, luisants, gominés. Ils portent des smokings démodés, chantent devant des micros énormes…

« Waterfalls » (1980) est excellent. C’est un « Yesterday » bis.

Les clips de ce premier DVD s’étendent sur treize années, de 1970 à 1983. On peut les regarder dans l’ordre chronologique, ou s’en tenir à la playlist établie par Paul.

Il y a aussi « Wonderful Christmastime », une belle chanson de Noël, un peu nunuche, mais c’est le genre qui veut ça (1979).

Sur le deuxième DVD (1984-2005), le clip « Pipes Of Peace » surprend, car c’est déjà, avec vingt ans d’avance, Joyeux Noël (2005), de Christian Carion, le film avec Diane Kruger, Guillaume Canet, Danny Boon. Le clip est scénarisé. McCartney y incarne plusieurs personnages, un soldat allemand, un militaire britannique. Pendant la guerre de 14, les deux camps se rejoignent, en ont marre de la guerre, sympathisent, boivent ensemble, jouent au foot…

Il y a aussi un excellent morceau, « Hope of Deliverance ». Paul, la nuit dans les bois, avec un renard (bonjour la nuit américaine). La voiture d’une bonne sœur est coincée sur une voie ferrée.

Sur le troisième DVD, du live, en veux-tu, en voilà, des extraits de Rockshow, du Wings World Tour, de l’Unplugged de 1991, du Glastonbury Festival, de 2004…

Au total, 40 clips, deux heures de live, je n’ai pas trop vu le temps passer... Dommage qu’il n’y ait pas « We Got Married », sa meilleure depuis… depuis, tiens, au bas mot « Hey Jude » ! Faut vous faire payer ça pour Noël, avec une tablette de chocolat au lait. C’est du même ordre.

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14 février 2008

Le promeneur du champ de mars (dvd)

« Le Promeneur du Champ de Mars », de Robert Guédiguian.

Evocation des derniers mois de François Mitterrand.

J'imagine que Fabrice Luccini, fasciné par Michel Bouquet, s’est déjà passé ce DVD une quinzaine de fois. C'est un film assez poignant pour ceux qui aimaient l'ancien président, qui le respectaient, malgré tout…. Car on devine sa souffrance et sa lucidité. Le réalisateur donne de lui l'image d'un poète, ce qui est peut-être exagéré… On le voit, par exemple  dans le train demander à un de ses collaborateurs quelle est la couleur de

la France.

L'autre

croit qu'il s'agit de sa couleur politique. Un rose de plus en plus pâle… Alors le vieux président le rabroue et lui lance : "Mais non ! Je parle de sa couleur, comme Rimbaud donnait des couleurs aux voyelles ! Pour moi, c'est le gris ! Le gris vert cadavre de

la Champagne

de

la Grande

Guerre

", le gris ceci, le gris cela… Puis il a une sorte de malaise... Son médecin-nounou veut lui verser des gouttes. Il refuse de se soigner…

Par moments, il va mieux. Il cite du Péguy, visite la cathédrale de Chartres, caresse la pierre des gisants.

Il a des instants de rémission. Alors il sort, l'œil allumé, des phrases mi-mégalo, mi-amusées, en faisant des moulinets, des sortes de grands gestes théâtraux, comme un avocat qui ferait des effets de manche : "Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n'y aura plus que des financiers. Des comptables."

Il y a la scène d'un déjeuner d'anniversaire, assez cruelle, car il se moque des cadeaux de certains de ses invités. Le narrateur s'est saigné aux quatre veines pour lui acheter une édition originale de Léon Bloy. Le président l'envoie valser, lui disant qu'il lisait ça quand il était jeune, mais qu'à présent il n'en a "plus rien à foutre", de Léon Bloy. Il y a des scènes d'autosatisfaction. Il dresse un bilan plutôt positif de ses quatorze années de "règne". Il joue au chat et à la souris avec le narrateur (Jalil Lespert), parfois son confident privilégié, parfois desdichado. On pourra rapprocher ce film de « Parfum de Femme », de Risi, sur le thème de la manipulation. Ici le jeu est plus subtil, mais la manipulation est à l’ordre du jour.

Ce qui m'a surtout plu, c'est l'image de vétusté qui se dégage de l'Elysée. On dirait un vieux château de province, qui ne jouirait d'aucun confort. On sent que les pièces y sont froides. On croit sentir l'odeur d'humidité, de salpêtre et peut-être de moisi qui se dégage du mobilier, ni fonctionnel, ni confortable. Avec des boiseries bleu fané. Une œuvre forte et délicate, hors norme, donc réussie.

14 février 2008

l'homo sapiens qui a vu l'homo sapiens qui a vu l'ours

J’ai emprunté une saga sur les hommes préhistoriques, « Le clan de l’ours des cavernes ». La fille de la bibliothèque des Couronneries, un joli morceau teint en roux, voulait m’en dissuader : « On me l’avait conseillé, mais je n’ai jamais pu entrer dedans… Je me suis ennuyée ». J’aime bien les bibliothécaires qui ne vantent pas la marchandise, surtout quand elles sont jolies et blondes teintes en rousse ! « J’ai eu ce problème avec Tolkien, lui ai-je dit, flatté qu’elle m’ait adressé la parole. Sûrement un problème de traduction ».

Bref, je l’ai emprunté, et ce n’est pas si mal que ça. Il y a trente cinq mille ans, une petite fille « homo sapiens », âgée seulement de cinq ans, échappe à un séisme et à un lion des cavernes. Elle s’est fait blesser. Une tribu d’hommes de Néanderthal la recueille et la soigne. Elle se lie d’amitié avec le sorcier de la tribu, un infirme, et avec une femme qui connaît les vertus des plantes thérapeutiques. Grâce à la fillette, la tribu trouve une caverne bien située, au bord de la mer, à proximité d’un territoire de chasse (et d’un hyper ? !).

C’est directement inspiré de Rosny, mais l’auteur, Jane Auer, s’est bien documentée.

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